Noël commence de partout. Les familles s’empilent le soir dans les voitures, les genoux encombrés de gâteaux.
Au café allemand de Graça, trois jeunes femmes attendent leur repas en consultant la flopée de pubs pour jouets qui ces jours-ci menace d’étouffer toutes les boîtes aux lettres. Elles comparent, elles hésitent. Très scientifique affaire.
Le serveur s’en mêle : il s’agit d’ordinateurs en plastique pour de très jeunes enfants, qui n’ordinent rien, ne font que faire semblant, des poupées d’ordinateurs dont on apprend à avoir besoin avant d’en avoir l’usage. 17 pulegadas, 3.50 €. Vale a pena, não vale ?
cansadita, zero, hoy. sin aliento. hoy, pois, vale tudo, que é para perder a vergonha.
Há quem diga que enrubrescer, isso é, tornar visível a vergonha, como índice de qualidade moral, tem a mesma causa que certos sorrisos: querer apaziguar quem nós queira mal.
uma manifestação de humildade, portanto.
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment