Showing posts with label zeroglotte - origines. Show all posts
Showing posts with label zeroglotte - origines. Show all posts

Jan 13, 2017

the well spread love of international zeroglottism...

What book might people be surprised to find on your shelves?
“English as She Is Spoke: The New Guide of the Conversation in Portuguese and English,” by Pedro Carolino, first published in America in 1883, with an introduction by Mark Twain. As Twain puts it, “Nobody can add to the absurdity of this book,” and indeed it is ridiculous — a guide to English written by someone who had not the slightest grasp of the language. More than a hundred pages filled with such sentences as: “You have there a library too many considerable, it is a proof your love for the learnings” or “Nothing is more easy than to swim; it do not what don’t to be afraid of.” The book is pure Dada, and as Twain writes, “its immortality is secure.”

Paul Auster in a New York Times interview 

Dec 30, 2014

Voir ou faire voir

Là d'où je viens, une ampoule qui éclaire mal, ou une lampe pâlotte, ça peut s'appeler un guigne-cul. A vingt kilomètres de là, guigne-cul, c'est le petit nom qu'on donne aux gynécologues.

Nov 23, 2014

Oe Kenzaburo, on stuying as an autodidact

"If I am reading something in another language, say Eliot’s Four Quartets, I spend the first three months reading a section such as “East Coker” over and over again in English until I have it memorized. Then I find a good translation in Japanese and memorize that. Then I go back and forth between the two—the original in English and the Japanese translation—until I feel I am in a spiral that consists of the English text, the Japanese text, and myself. From there Eliot emerges."

the whole interview here

Aug 1, 2014

spinal medulla syntaxica

para passar de verbal a vertebral é preciso ter














...

May 21, 2014

j'aime bien que les lunettes soient des spectacles.
les miennes des fois oui,

Apr 15, 2014

a saudade é de todos


calor e domingo na rua toda janelas abertas
arejar armários e privacidades
de repente resvala desvala incha
a música dos vizinhos
engorda enchente
não tarda cantam
rapazes e raparigas músicas populares
a saudade eslava enche a rua portuguesa
aparecem moças saudáveis empoleiradas em carrinhas de feno
camponeses de propaganda
e exilados na sacalina do tchekhov
mas talvez seja 
o largo da independência



...

Dec 20, 2013

eine Kegel, keine Kugel

Korrektur von Thomas Bernhard hab ich wohl falsch gelesen (lange her). Immer dieses runde Haus im Wald gesehen, und immer war's ne  Kegel.
Seltsam wie sehr es doch der Mensch ändert, was für ein Haus er seine Geliebten baut (wichtig ist, das Haus ist nicht für ihn gemeint). Der Mensch, das ganze Buch ( meine Erinnerung davon), verändert.
Wie mein dummer Hirn einordnet, und warum? Ein Kugelhaus ist schwer bewohnbar und nett. ein Kegelhaus ist schwer bewohnbar und agressiv. Mein Märchenhirn?


das "Modell", was Wittgenstein in Wien für seine Schwester baute ist eckig und grossfenstrig und "dient seit 1975 als Kulturinstitut der bulgarischen Botschaft und hat damit das seltene Glück, eine adäquate Nutzung gefunden zu haben."

Nov 6, 2013

e é assim qu'o mundo s'enrola

he!
lá para 1880,  subditos da Queen Victoria podiam dizer I got the morbs p'ra tou c'as partículas










....

Jul 26, 2013

a mother can tell

Arturo I Fleming, the first born.
Age 19
age 63

Lucilla had no inkling he was to be the first of seventeen. Plumber, dentist, or rocket-engineer, that's what she thought he would become. At 8, a boy's war gone wild left him deaf of the left ear. He turned into a musicolinguist. He actually invented the branch.  When asked (it happened once), he explained his theory sprouted in the always different ways his many brothers learned to speak. He helped them a lot. (Truth be told, he taught them, Lucilla worked too much to be very present). His method, a strange sing-song that made his mother suspicious of brain damage, got so efficient that almost all of his brothers spoke before they walked. Yep. He himself, Arturo I ( that's an I, not a 1 ) almost stopped talking after the last of his brothers had entererd his first important extra-familial relationship. He'd achieved the practical part of his work, now he embraced theory.
Lucía, on the other hand.... Lucilla pretends her only daughter made herself heard before being born. Not by way of words of course but with a soft rustling, like a girl-cricket rubbing her feet against the fleshy vault. She's Arturo I's weak spot, his one interlocutor. She opens his dams, she lets him flow.
These days, they meet twice a year. Once for Lucilla's birthday, with every Fleming still alive, and once in private. Over clam chowder.

May 21, 2013

au milieu de la nuit

la pluie dans la cheneau
et un mot sur l'oreiller de millet :
carré-bossu










...

May 12, 2013

¨

amo o trema no u de tranqüilo, em português do Brasil, que torna tão mais tranquila a tranqüilidade, introduzindo nela um grão de desequilíbrio, desconforto que desperta.

Oct 18, 2012

zero, very tenderly humbled

Somebody got here following the keywords "maquina de plantar salade au brésil". I doubt she found what he was looking for, but welcome all the same.

Aug 30, 2012

la poésie rachète tout

 
enfim chuva
apazigua enfim saudade-da-chuva
sentimento sentido uma sede na pele
numa cidade - há mais, muito mais- onde redimir se diz recomprar.

Aug 16, 2012

F.Paulson (1971-2007)

De son vrai nom Arturo m. Fleming,  Friedrick Paulson est né à La Rochelle, de Lucille Fleming, couturière, et père inconnu. Après une scolarité erratique, il se lance dans un tour d'Europe à pied en longeant les bords de mer. Il choisit de commencer par la Scandinavie, imaginant que suivre la dentelure des fjords sans perdre patience n'est possible qu'à celui dont les pieds sont encore frais. Il marche sans se presser, après deux ans arrive au mont Athos d'où on manque le chasser car sa douceur et ses longs cheveux le font prendre pour une fille. (Faut-il rappeler que Arturo m., comme presque tous ses frères, est totalement imberbe?) Ayant fait preuve de masculinité, et par la même occasion d'un talent rare pour l'apiculture, on l'héberge avec bienveillance dans l'un des ces monastères où dieu ne peut faire autrement que de sentir la figue et l'olive. Il y apprend le verbe. Enfin, les verbes. Ça prend longtemps. Le grec a plus de temps qu'il n'en a jamais cru nécessaire, ou même possible. Ce surplus l'affole de terreur, puis de plaisir, et il se lance. Le soir à la bougie naissent les "Sauvages Jérémiades". Il en délaisse les hyménoptères. On lui fait comprendre qu'il doit choisir. Il va finir son épopée à la Rochelle. Pour tenter d'oublier et la figue et l'olive ( qui pervasent son oeuvre bien à son insu) il se choisit un pseudonyme nordique sorti d'une berceuse sami que Lucille lui chantait, à lui et à tous ses frères. (On peut se demander s'il sut jamais que dans cette berceuse, Friedrick Paulson est le nom de celui qui vient dévorer les enfants qui ne veulent pas s'endormir, bien au chaud dans les peaux de rennes).
"Sauvages Jérémiades" sort en 2005. Douze mois plus tard, par l'entremise de sa maison d'édition, à Paimpol, lui parvient une lettre du Mont Athos, qui ne contient que deux phrases lapidaires. " Tu confonds encore Job et Jérémie. Les abeilles sont mortes". Bien qu'elles soient toutes deux au présent, il a besoin d'un dictionnaire pour les traduire.

Aug 7, 2012

the missing detail

many laughing bodies around a red cloth on a beach. sun is sinking, food is there to share. then the sudden sharp bite of long-ago summers and she not understanding why tonight.
on the empty train home, the thought: since then there have been many laughs and many beaches but very seldom, or never, a dozen children playing around in the language of her childhood holidays.

Jun 19, 2012

ouvrir pour soi, ouvrir pour les autres, entrer, faire entrer, tenir la porte

j'ai fini hier Mon Pouchkine de Marina Tsvetaïeva, mince livrelet, hommage à ce que dans l'enfance on comprend des histoires avant de tout comprendre, au pouvoir évocateur des mots, aux sens imaginés dans l'ombre, dans le flou précis de l'image immédiate.  J'ai lu j'ai bu j'ai reconnu. 

Le plaisir de l'apprentissage des autres langues viendrait de vouloir répéter ce moment dans l'enfance où les mots ont encore une autre force que celle du sens, une puissance invocatrice plus définie que celle de la musique? L'ignorance qui veut savoir désire et tâte tant qu'elle trouve toujours une ressemblance, un quelque chose, une association qui illumine, et ce qui est vu à cette lumière est inoubliable.

Le texte est traduit par André Markowicz, qu' infiniment je remercie (comme disait ma grand-mère) pour ses traductions de Dostoïevsky. Parce qu'on a beau être omnivore et affamée, moi, Fiodor, longtemps longtemps y'avait rien eu  à faire. J'essayais j'essayais, mais au bout d'un moment j'oubliais de continuer. Et puis Markowicz m'est tombé dans les pattes. Et tout d'un coup ça courait, ça vivait et miracle ça rigolait. Crime et châtiment et des fois on rigole. Ça crime et ça châtie comme avant, mais de temps en temps ça rigole. Je répète à cause des idées toutes faites qui sont têtues.

Donc, Mon Pouchkine, celui de Tsvetaïeva, c'est lui qui l'a traduit, il y a 25 ans déjà. Il dédicace cette édition à Eve Malleret. Ignorante des choses russes, je me dis, Eve, c'est une de lui aimée. Ben non (ou oui aussi peut-être) mais c'est surtout la première traductrice de la poésie de Tsvetaïeva en français. J'ai cherché une photo d'elle sur le net, rien. Tsvetaïeva oui, Markowicz, oui, Malleret rien. Elle était prof au lycée Evariste Galois ( qui comme Pouchkine est mort en duel, à 20 ans) à Sartrouville. 

Bon j'arrête là. On tire on tire les choses viennent, résistent, s'éboulent et vous engloutissent.

 

 

 

May 3, 2012

A.L. Kennedy on silencing people (and their languages)

"Beyond the west end and before Broughty Ferry, was another Dundee. It was a city of adults as short as children and children with old faces, of drunks in men-only bars, poverty and powerlessness. I was taught – by my school, my parents, my radio, my television – that nobody wise should sound as if they came from there. Get a vowel wrong and somewhere harsh might come to claim you. I learned what so many children in non-dominant cultures learn – that the inside of your head was wrong. There was one way of speaking indoors, another in school and another for the street, while well-meaning attempts to save children from the prejudices of others left me feeling inwardly deformed in a muddle of competing languages. 


So often, what could allow individuals to be polyglot, adaptable, as linguistically experimen­tal and joyful as Shakespeare’s many-voiced London, simply leads to silence and insecurity."

all of it, here.
the picture, from here 

Oct 2, 2011

megalomania de bifa


Há em português umas poucas expressões que me parecem erradas, porque tenho a impressão inamovível que fui eu que as inventei, enquanto na verdade são normalíssimas.
Até pode ser que as inventei eu, como alguém que, recém-chegado de terras sem trigo nem gado, descobre na mesa o pão e e manteiga, e inventa o pão com manteiga. 


 

Aug 29, 2011

pecado contra o espirito ( aquele que é ventinho bom)

sabes aquele defeito... qual defeito, quase pecado mortal! ... que as vezes se descobre nos amigos de longo curso?
e uma pessoa fica ali meia atarantada sem saber se há de se zangar para o todo o sempre ou se pensando melhor este amigo que foi amigo e é amigo, vamos perdé-lo por uma porreta que nunca interessou durante aquele tempo todo?
sabes?
a lingua portuguesa não tem palavra para "fou rire".

Oct 20, 2010

inconditionnel

les mains ont une paume
les pieds ont une plante