Jun 2, 2011

labyrinthe de passion distraite


Comment veux-tu que je ne me perde pas, si à côté de ce que je cherche, se trouve ce que je ne cherche pas...

par exemple dans le bulletin de Muséum d'Histoire Naturelle tome XX 1914
État cataleptique chez un jeune crocodilus niloticus Linné

par Mme Phisalix
Un jeune Crocodile (mâle, du poids de 600 grammes, et mesurant 53 centimètres) provenant de l'Oubanghi, entré à la Ménagerie des reptiles du Muséum le 20 mars 1912, et resté normal jusqu'aux premiers jours de janvier 1914, a présenté à ce moment des troubles nerveux, accompagnés de perte de connaissance, qui ont pu momentanément faire croire à la mort subite du sujet.
Les excitations les plus faibles : un mouvement, un bruit léger, un souffle, le geste seul de saisir l'animal suffisaient et réussissaient toujours à provoquer une crise, alors que rien de semblable ne se produisait avec les quatre autres crocodiles de même taille habitant la même cage.
Caractères de la crise : celle-ci se déroule en trois phases, se succédant toujours dans le même ordre:
1º au début, le sujet répond à chaque excitation par un petit cri bref, et un brusque mouvement latéral de la tête, bouche ouverte tournée vers l'observateur. Il semble figé dans cette attitude, mais on peut déterminer la fermeture de la bouche en frôlant, au moyen d'un pinceau, soit le bord des lèvres soit le fond du gosier. En même temps se produisent de petites secousses cloniques de la tête, la paupière supérieure clignote, et la membrane nyctante se rabat sur le globe de l'oeil.
cette phase dure de 45 à 60 secondes
2º Une phase tonique lui succède, où l'animal se raidit un peu; s'il repose sur la face ventrale, la région moyenne du corps se soulève en arc, le menton et la queue reposant sur le sol, le membres étant en demi-extension. L'animal mis sur le dos conserve son attitude en arc et ne touche plus le sol que par une petite surface. (...)
cette phase cataleptique dure de 2 à 5 minutes, mais on peut la prolonger en répétant l'excitation initiale, qui n'a d'ailleurs pas d'autre effet. etc.

Charcot dans l'étang des herpétologues.

Ou alors
toujours on peut cliquer
dans La vie des insectes, de JH Fabre, enthomologiste en famille, l'illustration de ses  excavations à la recherche des nids de minotaure tychée... Dans le trou son fils Paul, "qui lui prête la souplesse de ses reins" à droite sa femme, dont "les yeux ne sont pas de trop" et sous l'époustouflant chapeau à antennes cabbalistiques, malheur, je ne sais pas. Sa fille Paquerette.

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