le polatouche a 8 mamelles et 22 dents
deixei de aparecer sem avisar. muito pouca gente gosta que se.
estes encontros fazem-na sentir-se cogumelo certos dias tóxico certos dias apenas insonso. criptogama, isto sempre.
lycoperdon au troisième âge, celui du petit nuage.
ceder a tentação do incompreensível será um maior pecado minor. não abrir não convidar não deixar entrar. ou pior convidar e depois esconder-se fazer de conta de que não se está.
Apr 30, 2012
Apr 28, 2012
Apr 27, 2012
today and in all eternity
Observe and contemplate are two very different occupations.
...
une parenthèselette
quand même, ça m'embête... les posts de zero les plus lus sont presque toujours en anglais...
le problème, c'est que si la moitié de zero ( ça fait combien, ça?) se dit bon ben si c'est comme t'as qu'à écrire en engliche, l'autre moitié hurle non mais ça va pas?!? faut résister! le grand écart mental et on se retrouve sur le cul et sur le cul on n'avance guère comme disait rabelais qui pourtant.
quelqu'un a une opinion?
le problème, c'est que si la moitié de zero ( ça fait combien, ça?) se dit bon ben si c'est comme t'as qu'à écrire en engliche, l'autre moitié hurle non mais ça va pas?!? faut résister! le grand écart mental et on se retrouve sur le cul et sur le cul on n'avance guère comme disait rabelais qui pourtant.
quelqu'un a une opinion?
Apr 26, 2012
alguma coisa cresceu, alguma coisa cresce
(pois, os plátanos. e a necessidade de solidariedade das pessoas.)
fotos de P.Oliveira, sacada do FB, e gloogle streetview
Apr 25, 2012
hier first avec besicles
Ben non. Étymologie simple et claire, remontant direct à Spinoza (dont le métier m'a toujours semblé particulièrement adéquat) :
"Avant d'être en verre, les « pierres de lecture » étaient fabriquées en pierre semi-précieuse ou en cristal de roche. Du mot béryl provient celui pour désigner des lunettes de vue dans plusieurs langues européennes: bril en néerlandais, Brillen en allemand, besicles en français..."
Apr 24, 2012
origin of different life
Apr 23, 2012
la paix avant
il est couché dans le noir
une main sur le ventre voute vivante
sous laquelle la douleur
déjà remue
et brille
sans encore brûler vraiment
feu de bouse dans la yourte paisible
feu de larrons dans la chapelle ruinée
son nombril une cheminée
oeil de lumière dans le noir
peut-être qu'il s'endormira
une main sur le ventre voute vivante
sous laquelle la douleur
déjà remue
et brille
sans encore brûler vraiment
feu de bouse dans la yourte paisible
feu de larrons dans la chapelle ruinée
son nombril une cheminée
oeil de lumière dans le noir
peut-être qu'il s'endormira
Apr 22, 2012
Apr 20, 2012
Apr 19, 2012
somnanglotte (traduire en langues)
Ana Maria Matute a écrit la suite de la Belle au Bois Dormant.
Celle-ci, quand son prince de mari file à la guerre ( il faut bien vivre), tombe aux mains de sa belle-mère qui à l'insu de tous est une terrible ogresse, une dévoreuse de petits enfants gourmande comme le pêché. Une nuit, elle ordonne à son cuisinier de lui préparer son petit-fils, un tendre loupiot de 2 ans, pour le banquet du lendemain, sous peine de perdre ses propres enfants. Elle précise même la recette, elle le veut avec des navets. Terrorisé le pauvre cuisinier rentre chez lui. On frappe à la porte. C'est le fidèle batteur de la reine, une créature venue d'on ne sait trop où et qui parle une langue inconnue. Par gestes, celui-ci lui ordonne de le mener auprès de son plus jeune fils, qui dort profondément. Le cuisinier obéit, très inquiet. Le batteur s'approche de l'enfant et lui murmure quelques phrases dans sa langue. L'enfant les traduit alors en langue de tout le monde, sans même se réveiller. ( Il apparaît que le cruel batteur n'en peut plus de ses propres crimes et propose ainsi au cuisinier un stratagème pour tromper la reine. C'est long et manque briser le coeur de la pauvre Belle qui croit son enfant mort, mais ça finit par marcher).
Je lisais ça hier après minuit, tandis qu' à deux parois mais aussi seulement deux mètres de mon oreiller le chien des voisins grondait de solitude -et de puissance inutilisée- et l'air vibrait trouble et profond et je voyais très très bien les yeux de l'ogresse aussi brillants que ses dents et la terreur du cuisinier et la pâleur de l'enfant endormi et la tristesse de la Belle qui ne parle plus qu'au lierre de sa fenêtre car même ses rares amis sont forcés au silence par le secret. On n'a pas tous les jours dix ans mais quand ça arrive autant en profiter.
Celle-ci, quand son prince de mari file à la guerre ( il faut bien vivre), tombe aux mains de sa belle-mère qui à l'insu de tous est une terrible ogresse, une dévoreuse de petits enfants gourmande comme le pêché. Une nuit, elle ordonne à son cuisinier de lui préparer son petit-fils, un tendre loupiot de 2 ans, pour le banquet du lendemain, sous peine de perdre ses propres enfants. Elle précise même la recette, elle le veut avec des navets. Terrorisé le pauvre cuisinier rentre chez lui. On frappe à la porte. C'est le fidèle batteur de la reine, une créature venue d'on ne sait trop où et qui parle une langue inconnue. Par gestes, celui-ci lui ordonne de le mener auprès de son plus jeune fils, qui dort profondément. Le cuisinier obéit, très inquiet. Le batteur s'approche de l'enfant et lui murmure quelques phrases dans sa langue. L'enfant les traduit alors en langue de tout le monde, sans même se réveiller. ( Il apparaît que le cruel batteur n'en peut plus de ses propres crimes et propose ainsi au cuisinier un stratagème pour tromper la reine. C'est long et manque briser le coeur de la pauvre Belle qui croit son enfant mort, mais ça finit par marcher).
Je lisais ça hier après minuit, tandis qu' à deux parois mais aussi seulement deux mètres de mon oreiller le chien des voisins grondait de solitude -et de puissance inutilisée- et l'air vibrait trouble et profond et je voyais très très bien les yeux de l'ogresse aussi brillants que ses dents et la terreur du cuisinier et la pâleur de l'enfant endormi et la tristesse de la Belle qui ne parle plus qu'au lierre de sa fenêtre car même ses rares amis sont forcés au silence par le secret. On n'a pas tous les jours dix ans mais quand ça arrive autant en profiter.
Apr 18, 2012
rebanho lento
Desde o início do ano, à cada hora que passa, mais uma família entrega a sua casa ao banco. 3 vezes mais que o ano passado, e dizem que vai piorar. Onde vai morar toda esta gente agora?
E as casas?
Oh as casas. Pastores especializados as vêm buscar de noite, à mando dos bancos, e de manhã onde havia lar só fica buraco.
Atravessam com elas as cidades, ainda de madrugada, como antigamente as manadas destinadas ao matadouro.
Quem as viu diz que as vivendas avançam pesadas, puxando raizes, enquanto os apartamentos flutuam na altura do seu antigo andar, fora do alcance humano, ninhos para passáros talvez, se uma janela ficou por fechar. Tudo obedece sem rebeldia, afinal não há nada mais doméstico que uma casa, tão fácil de abusar.
Juntam-nas nos arrabaldes, em aldeias inacreditáveis. Nas ruas vazias, o silêncio viscoso é apenas perturbado pelo tinir das muitas chaves que os pastores gostam de ostentar no cajado. Visitas são proíbidas mas não vai demorar muito para os miúdos organizarem lá concursos de partir vidros.
E as casas?
Oh as casas. Pastores especializados as vêm buscar de noite, à mando dos bancos, e de manhã onde havia lar só fica buraco.
Atravessam com elas as cidades, ainda de madrugada, como antigamente as manadas destinadas ao matadouro.
Quem as viu diz que as vivendas avançam pesadas, puxando raizes, enquanto os apartamentos flutuam na altura do seu antigo andar, fora do alcance humano, ninhos para passáros talvez, se uma janela ficou por fechar. Tudo obedece sem rebeldia, afinal não há nada mais doméstico que uma casa, tão fácil de abusar.
Juntam-nas nos arrabaldes, em aldeias inacreditáveis. Nas ruas vazias, o silêncio viscoso é apenas perturbado pelo tinir das muitas chaves que os pastores gostam de ostentar no cajado. Visitas são proíbidas mas não vai demorar muito para os miúdos organizarem lá concursos de partir vidros.
Apr 17, 2012
Apr 16, 2012
Apr 15, 2012
Apr 14, 2012
Apr 13, 2012
sexta feira em portugal
sair de casa calçada negra de chuva entre as pedras aquele
musgo teimoso que diz primavera
carros todo o dia por cima por cima mas ele teimoso verde
a bolsa balança dia de comprar fruta mas esbarro com a cortina de ferro
da frutaria.
a cortina de ferro que é verde também e se pode dizer teimosa também
mas não diz primavera
pergunto ao talhante que é molengo e pálido
fecharam ontem sim fechou de vez
e não disseram nada?
não disseram nada nem aviso nem palavra nem nada
uma década quase de comprar pão e fruta e rir
tecer vizinhanças miúdas
e hoje a cortina de ferro sem adeus
musgo teimoso que diz primavera
carros todo o dia por cima por cima mas ele teimoso verde
a bolsa balança dia de comprar fruta mas esbarro com a cortina de ferro
da frutaria.
a cortina de ferro que é verde também e se pode dizer teimosa também
mas não diz primavera
pergunto ao talhante que é molengo e pálido
fecharam ontem sim fechou de vez
e não disseram nada?
não disseram nada nem aviso nem palavra nem nada
uma década quase de comprar pão e fruta e rir
tecer vizinhanças miúdas
e hoje a cortina de ferro sem adeus
Apr 12, 2012
doolittle (or nothing)
“I notice," said the duck, "that you only talk with one of your mouths. Can't the other head talk as well?"
"Oh, yes," said the pushmi-pullyu. "But I keep the other mouth for eating--mostly. In that way I can talk while I am eating without being rude. Our people have always been very polite."
...
Apr 11, 2012
porta a porta
Há duas classes de pessoas que sobem as minhas muitas escadas sem serem convidadas: vendedores de deuses e vendedores de telecomunicações.
Talvez não haja assim muita diferença. Para cima ou para o lado, gente a falar sozinha sem saber se alguém ouve.
Talvez não haja assim muita diferença. Para cima ou para o lado, gente a falar sozinha sem saber se alguém ouve.
Apr 10, 2012
the edge of innocence
It is a night of luxury.
(talk slow)
Alicia slices the bread in the kitchen, it's easier there. Then picks up a new wine bottle and brings it all along the straight path to the back of the garden, where the fire is burning high and without smoke, the pine logs very dry. Brushing against the sage awakes its pungent smell, she smiles in the darkness.
When she gets there, the child is almost crying over her toast, lost in the flames. It's a blond girl with trusting eyes and long limbs, last year she looked like Rembrandt's baby sister, but no more. Alicia gives her bread, pours the wine in the five outstretched glasses.
So many stars, the cicadas -or are they crickets? she never knows. She sits down on the wooden bench, happy to let the others talk. The house isn't hers, nor the child. But the friendship.
A colander makes the round, full of the first strawberries. Conversation swims on the soft light. Lazy easy wisecracking touching on whatever passes.
Someone says oh god do you remember the breakfast joke, the one with the butter ? No. So he tells the story, about a man who complains to his friend that he made a terrible blunder:
- I was trying to ask her if she'd like tofu, and I said Do you like to fuck?
Answers the friend:
- Oh don't worry. The other day I was going to ask my wife to pass me the butter, and what came out was : I'm so fed up with you, I can't even stand to look at you any more, you old cunt!".
Laughter rolls and dies away. In the silence the child asks, her voice clear and a bit hurt:
- I don't understand. Why is this funny?
A beat. Alicia slow as ever looks for words to explain. But another joke is told, the chatter takes a new turn, and it's too late. The question never gets answered.
(talk slow)
Alicia slices the bread in the kitchen, it's easier there. Then picks up a new wine bottle and brings it all along the straight path to the back of the garden, where the fire is burning high and without smoke, the pine logs very dry. Brushing against the sage awakes its pungent smell, she smiles in the darkness.
When she gets there, the child is almost crying over her toast, lost in the flames. It's a blond girl with trusting eyes and long limbs, last year she looked like Rembrandt's baby sister, but no more. Alicia gives her bread, pours the wine in the five outstretched glasses.
So many stars, the cicadas -or are they crickets? she never knows. She sits down on the wooden bench, happy to let the others talk. The house isn't hers, nor the child. But the friendship.
A colander makes the round, full of the first strawberries. Conversation swims on the soft light. Lazy easy wisecracking touching on whatever passes.
Someone says oh god do you remember the breakfast joke, the one with the butter ? No. So he tells the story, about a man who complains to his friend that he made a terrible blunder:
- I was trying to ask her if she'd like tofu, and I said Do you like to fuck?
Answers the friend:
- Oh don't worry. The other day I was going to ask my wife to pass me the butter, and what came out was : I'm so fed up with you, I can't even stand to look at you any more, you old cunt!".
Laughter rolls and dies away. In the silence the child asks, her voice clear and a bit hurt:
- I don't understand. Why is this funny?
A beat. Alicia slow as ever looks for words to explain. But another joke is told, the chatter takes a new turn, and it's too late. The question never gets answered.
Apr 8, 2012
Apr 7, 2012
Apr 6, 2012
des qui chassent, pas des qui dorment
par la fenêtre la lune grosse et froide
même le bruit de la pluie a cessé
des fois on a besoin de dessiner des lions avant le petit déjeuner
...
Apr 5, 2012
Apr 3, 2012
Apr 2, 2012
la maison est vide depuis des années
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