nous sommes ici comptés.
C'est une machine bien sûr, une théorie. Mais quand même. A regarder le compteur qui tourne, (ma tête tourne avec), conter raconter l'individu l'unique dans cette masse, mon métier, qui souvent me semble un métier de luxe, une broderie, prend soudain une impérieuse necessité.
Nous naissons à peu près quatre fois autant que nous mourrons. Drôle de nous, ce nous si vaste, ce nous d'espèce. A trois secondes par personne, il faudrait près de 700 ans pour prononcer les noms de tous ceux qui en cet instant sont vivants.
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment