un exercice peu pratiqué lui réveille les reins. elle n'arrive pas à se détendre. mais la petite douleur est bonne, aussi, comme une blessure de maladresse, que plus tard on ne s'infligera plus.
cette nuit chaude comme une absence, aussi entoureuse, aussi déséquilibrante, elle a envie d'y aller marcher. dans un rayon d'un kilomètre, elle connait tout. non. pas vrai. il y a l'immense verger d'oliviers qui lèche ses fenêtres au sud. tout près. mais fermé, enserré dans les immeubles de tout un bloc, elle ne sait même pas comment y entrer. voilà une bonne tâche pour la semaine à venir.
les autres sont:
dessiner des calvities
écrire à un homme pour accepter un voyage dans le grand nord (s'il veut bien le faire à pied)
écrire à un autre homme pour lui demander l'autorisation de transformer les images de son enfance (les films de son père) en les souvenirs d'un botaniste né de sa cervelle à elle.
et une pile de tâches si ennuyeuses qu'elle s'en cherche d'autres à toute heure.
Jul 14, 2008
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