as of today we are more then 7 000 000 000 people on earth. the united nations person calls it a great achievement.
can you hear the gods laughing?
Oct 31, 2011
Oct 30, 2011
Oct 28, 2011
Oct 27, 2011
encore merci
souvent, en petit souci ou grande détresse, il lui arrive de demander assistance aux instances les plus variées. Hier, avant le jour, elle en a appelé aux merles mouillés. (Il pleuvait fort et comment dire, en désespoir de cause).
Ben, c'est eux qu' ça marche.
Ben, c'est eux qu' ça marche.
Libellés :
beasts,
boulangerie,
Emília,
français
Oct 26, 2011
.
un froufrou lacunaire une lyrique lapidaire
s'aimèrent
je vous dis pas les gamins
s'aimèrent
je vous dis pas les gamins
Libellés :
français,
imaginary lovers
pangramme pataud
de
quels yeux, cher goujat, fixez-vous l'humble prune, le kiwi?
Libellés :
français,
private joke
Oct 24, 2011
enfin
Nuit
noire encore ( si on attend le jour, il sera toujours trop tard). Dans une petite gare brumeuse, un très jeune homme attrape son train
de justesse. Le visage en sang, il se laisse tomber près d'un camarade. Rien de grave, il
saigne du nez.
Tandis qu'il se bourre les narines de
tortillons de mouchoir en papier, la conversation s'achemine vers le cours de philo. Ils y
ont appris quelque chose qui les soulage beaucoup : "
maintenant quand elles te demandent si tu les aimes, tu peux enfin
leur répondre que tu ne sais pas."
Libellés :
all of us,
dans le train,
français
Oct 22, 2011
Assim, sonhos.
No
primeiro realizava um filme sobre alguém que aprendia a dançar.
Mas, de fora e de dentro ao mesmo tempo, era ela que dançava. Via-se
num treino, caindo e voltando a cair na neve, as pernas fortes e
vermelhas saindo do reviravoltar da saia. Deram-lhe, para música, um
aparelinho tipo ipod ao contrário, que lhe deu o ouvido dos anjos.
Microfone direcional perfeito, permitia ouvir os outros como se as suas
conversas fossem faladas directamente para dentro da cabeça dela. E viu a
sua própria cara naquele primeiro momento de ouvir assim, de estar
tão perto. Parecia aquele bébé surdo a quem fizeram um implante de
cocleia: de repente a mãe tinha voz. Para ela o mundo. E o seu
sorriso de olhos fechados era o início da dança melhor.
No
segundo um velho cão amigo de repente conseguia falar e dizia duas
coisas : que a amava desde sempre e que precisava de ir ao veterinário,
mas podia esperar pela segunda feira.
Oct 20, 2011
Oct 19, 2011
nas entrelinhas
no dia em que aquelas ruguinhas de riso se juntarem na ponta do seu nariz, o mundo vai acabar num tinir de pulseiras.
Libellés :
Emília,
ler o mundo,
português
Oct 18, 2011
toujours la petite balance
« Attentif, pour survivre, au
côté comique de l’échec. Mais prendre garde aussi que
dédramatiser est une forme encore de fuite. Et de lâcheté. »
Georges Haldas Le cœur de tous
Libellés :
français,
ler o mundo
Oct 15, 2011
o vício nu
o azar e a sorte, e o acaso a sumar, fizeram que internet, para mim, só no sítio do bairro donde se vê Lisboa toda.
este calor fora do tempo, este tempo fora do sítio... manhãs rosas e ocasos de agradecer.
este calor fora do tempo, este tempo fora do sítio... manhãs rosas e ocasos de agradecer.
sem medo (conto de vestiário)
Entram as quatro miúdas cinto
negro do judo, encharcadas em suor. Uma estrela, três estrelinhas. Lavam a cara antes de
partir para outro treino. Riem-se no espelho, de si, dos ombros
espadaúdos que as afastam todas juntas do cânone feminino. Uma, 16
anos, músculos valentes e rosto de anjo bébé, é o Hulk. Minihulk?
Qual Minihulk! Full Hulk. Uma das outras anuncia que é a Fiona.
Na fase feia ou quando era bonita? Bonita só foi no inicio,
quando estava sozinha. Então feia. O monstro cor-de-alface e a
verde princesa dos peidos engasgam-se de riso.
Num repente:
estou com uma fome destas. Já comia um sushi...
Lá
se vai mais um preconceito. (Gosto do jeito que a vida tem de encher de
imediato o vázio que eles deixam).
Uma
vez cruzei-me com elas na avenida, já passava da meia-noite. Elas
iam juntas, rindo alto como agora, desparatadas, sem medo nenhum.
Oct 14, 2011
Oct 13, 2011
rio é palavra curta demais
elle mène une vie de recueillement. il y a longtemps, elle a eu un mari, un amour bref qui n'a eu le temps de rien, surtout pas celui de faire un gosse. aujourd'hui elle a un travail qu'elle accomplit dans son salon, et qu'elle juge bien inutile. il vient du profond d'elle et non du besoin d'argent, dont ses parents tôt disparus l'ont pourvue sobrement. juste assez, si elle fait attention.
elle fait attention.
elle ne sort jamais de son quartier, la rue où elle est née. elle ne possède ni téléphone portable, ni ordinateur, ni même un lecteur DVD.
elle mène une vie de recueillement.
mais pour aller boire son café, parmi les sept ou huit troquets possibles, elle préfère celui qui porte un nom de fleuve, de grand fleuve, qui coule ample et lent et loin.
elle mène une vie d'accueillement.
zero/zero
elle fait attention.
elle ne sort jamais de son quartier, la rue où elle est née. elle ne possède ni téléphone portable, ni ordinateur, ni même un lecteur DVD.
elle mène une vie de recueillement.
mais pour aller boire son café, parmi les sept ou huit troquets possibles, elle préfère celui qui porte un nom de fleuve, de grand fleuve, qui coule ample et lent et loin.
elle mène une vie d'accueillement.
zero/zero
Ela
vive recolhida. Sempre viveu. Primeiro houve um pai, depois houve um
marido. Um marido de curta duração. Um amor que não teve tempo
para nada, muito menos para fazer filho. Amor breve de longa memória.
Um dinheiro à justa mas suficiente para que sair de casa não seja
uma obrigação.
Ela
vive recolhida. Parece ignorar tudo que lhe seja exterior.
Não
gosta de se afastar de casa, mas vai todos os dias tomar o seu
cafezinho numa pasteleria longe. Longe, não, mas há mais perto.
É
que esta tem nome de rio, de rio grande, destes rios que regam mundos
e embalam civilizações. Tudo vai lá dar, é só esperar.
Ela?
Vive para acolher.
Oct 12, 2011
Oct 10, 2011
.
Foi
numa sala de aulas de ballet, normal. Chão liso, espelhos, barra,
piano. Num canto meia-dúzia de botijas de oxigénio para mergulho,
forradas à setim rosa, como sapatilhas de ponta. Pediste-me para por
ovos. Querias ver de que cor seriam, os meus ovos.
Libellés :
beasts,
parallel evolution,
português
the lying light
yesterday's light, as I was coming back from drawing in the park with the girls. Who drew one drawing on each page.
Libellés :
banha da cobra,
foto,
Lisboa
Oct 9, 2011
entre moi et moi
retrouver la clé du moteur
ou alors celle du jardin.
Libellés :
boulangerie,
Things to do before i die
Oct 8, 2011
Oct 7, 2011
l'inconscient par le dictionnaire
bon. ça resssemble à ça: ( qui ne ressemble pas à grand chose, avouons)
de temps à autre, plop un mot se me coince à l'endroit où la cervelle parle fort. aujourd'hui huit heure cinquante huit c'est cornicula.
cornicula?
aucune idée. petite corne? on y va:
1 : zoologie: petite corneille
2 : oxalis cornicula. espèce de trèfle à quatre feuilles, plaie du jardinier, aussi envahissant que décoratif. Pas très vigoureux mais difficile à extirper vu sa finesse.
3: Encyclopédie, article de Diderot:
S.f. (Chirurg) instrument de corne fait à-peu-près comme une ventouse, à l'extrémité plus petite de laquelle on aurait pratiqué une ouverture. On appliquait sa grande ouverture sur les parties exténuées, on suçoit l'air par la petite. Cette opération faisait élever les chairs, & invitoit les sucs nourriciers à s'y porter.
j'en fais quoi?
une plaie végétale, une plaie animale, une technique pour apaiser les chairs exténuées...
edit:
48h plus tard: une plaie végétale une plaie animale une machine à faire bander?????
de temps à autre, plop un mot se me coince à l'endroit où la cervelle parle fort. aujourd'hui huit heure cinquante huit c'est cornicula.
cornicula?
aucune idée. petite corne? on y va:
1 : zoologie: petite corneille
2 : oxalis cornicula. espèce de trèfle à quatre feuilles, plaie du jardinier, aussi envahissant que décoratif. Pas très vigoureux mais difficile à extirper vu sa finesse.
3: Encyclopédie, article de Diderot:
S.f. (Chirurg) instrument de corne fait à-peu-près comme une ventouse, à l'extrémité plus petite de laquelle on aurait pratiqué une ouverture. On appliquait sa grande ouverture sur les parties exténuées, on suçoit l'air par la petite. Cette opération faisait élever les chairs, & invitoit les sucs nourriciers à s'y porter.
j'en fais quoi?
une plaie végétale, une plaie animale, une technique pour apaiser les chairs exténuées...
edit:
48h plus tard: une plaie végétale une plaie animale une machine à faire bander?????
hoje
A raiva intensa da mulher grávida. Anda prestes a explodir, cinco passos a frente do marido que empurra o carrinho do primeiro filho, bébé ainda. Se a fúria que a veste é visível como um casaco, impossível saber se é de hoje ou de mais profundo. Cruzamo-nos nas zebras, ela me fita. Me reduz à cinzas, é o que é. Esta mulher não conta os corpos na beira do caminho.
Passa.
Por favor preciso de carne, preciso de sopro.
Na Assirio da Passos Manuel, o Apanhar ar da Adilia Lopes está esgotado. Bom haver gente que chegue para esgotar uma edição do ano passado, pena esta edição ter sido pensada tão pessimistamente que já se esgotou.
Abro o Herberto Helder, Ofício Cantante, só para beber um golo antes do caminho de volta. O que me calha:
"uma história de crianças
com folhas dispersas
é sempre uma história de morte"
é de memória.
Libellés :
a força da palavra,
all of us,
português
Oct 5, 2011
carpe sardine et piranha y es-tu? tu n'y es pas
pencher la tête est nécessaire si on veut parler aux poissons.
si on cesse d'avoir peur de relâcher le rythme, raconter devient presque facile.
mais sans rythme pas d'attention, pas même celle des poissons.
si on cesse d'avoir peur de relâcher le rythme, raconter devient presque facile.
mais sans rythme pas d'attention, pas même celle des poissons.
Oct 4, 2011
Oct 3, 2011
o primeiro optimista
o senhor que remodela a casa dos vizinhos chamou a empresa "desenhar o universo" ponto pt.
Libellés :
português,
private joke
Oct 2, 2011
megalomania de bifa
Há em
português umas poucas expressões que me parecem erradas,
porque tenho a impressão
inamovível que fui eu que as inventei, enquanto na verdade são normalíssimas.
Até pode ser que as inventei eu, como alguém que, recém-chegado de terras sem trigo nem gado, descobre na mesa o pão e e manteiga, e inventa o pão com manteiga.
Libellés :
português,
zeroglotte - origines
Oct 1, 2011
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