J'ai toujours cru que la chaleur intensifiait les odeurs.
Dans cette pluie qui n'en finit pas, les deux orangers de la cour survivent de toutes leurs forces à l'éboulement de février qui les a collés l'un à l'autre. Le plus cassé est couvert de grosses bigarades dont personne ne fait rien ( j'ai trouvé une recette cubaine...) tandis que l'autre, l'autre est occupé à fleurir. Il en est beau comme une mariée. Son parfum partout dans l'air mouillé ne flotte pas mais coule, apaise et console. Têtu, tendre, il lubrifie mes jours cassants.
Jan 7, 2011
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