Durant trois jours j'ai déambulé dans une ville faite pour le repos. Tiède, propre, ensoleillée, pleine de jardins et de fleurs, d'enfants et de vélos. Qu'en dire? On y a remplacé les distributeurs de préservatifs par des distributeurs de chambres à air. Pour survivre à tant de paix, on y pratique les sports exigeants. Les montagnes s'y prêtent et il faut bien se fatiguer.
Son principal attrait est une momie. On l'expose dans un cercueil glacé comme la belle au bois dormant. On ne l'embrasse pas mais certaines se sont déjà offertes pour porter un enfant conçu avec son sperme.
Ailleurs, chaque moment a la longueur infinie des grandes vacances. La première moitié est éternelle, la seconde existe à peine. Ici c'est le contraire. Le temps est objectif. On peut y apprendre à attendre le prévisible. Pratiquer la patience, muscler la prudence? Mais non, simplement apprendre à profiter de l'instant calculable.
Um dimanche...Brrrr!
ReplyDeleteserá Sara que me mudo para a segunda por causa de ti?
ReplyDeleteI wish for trois mille fois that my French was better than it is. It is just at the level of reading Petit Nicolas and Petit Prince... with great difficulty! I want to understand Brel, read Huysmans and Baudelaire and feel comfortable in the coutry itself. And read this of course...
ReplyDeleteStill in awe though!
Não, que eu sou muito teimosa e quando forem dimanches eu vou esforçar-me para ler e deliciar-me com a minha tenebrosa pronúncia e reinventar, se for preciso, aquilo que tu queres dizer.
ReplyDeleteVoilá! May the dimanche be with us!
o lado tenebroso da Sara ao dimanche... que medo!
ReplyDeletehey Martijn, out of awe and into night-school?
Peut-être...
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