les machins du monde

c'est Louis ( Arturo l.) qui les avait appelés comme ça, les trois gros blocs erratiques derrière le bois. Celui de droite était facile à escalader, le plus petit difficile, et le troisième nous résistait. Trop lisse, trop en surplomb. On essayait régulièrement, pourtant, avec l'espoir que le centimètre que nous avions poussé depuis la dernière fois nous permettrait une nouvelle prise et la victoire. Mais non. A la longue, le nom ne désigna plus que celui-là, l'invaincu. Le machin du monde.