en pays perdu

non seulement ce qui casse, mais comment, et où ça casse, voilà ce qui renseigne sur ce qu'était ce qui a cassé.

Torrée

"beyond your limits on a daily basis"

Dans la ville où ce qu'on a pris pour une crotte de chien se révèle un mégot de havane, sur le terrain de foot qui jouxte l'ancien cimetière israëlite, un robot bien carrossé tond sagement la pelouse. Il va, se cogne aux limites, bête têtue se retourne, il vient. La pelouse est parfaite.

eaux-vives

"Et les voitures, on peut les toucher?" demande la petite que sa maman de jour ramène du jardin d'enfants avec trois autres gosses plus petits, chacun sa couleur. " Les voitures il faut pas les toucher, sinon les gens ils se fâchent avec nous." "Ah, bon." La gamine ralentit d'un demi-pas, se place dans la zone précise où la maman continuera à la voir du coin de l'oeil, une tache de couleur, pas besoin de s'inquièter, mais ne verra plus exactement ce qu'elle va faire : tout le long de la rue, d'une main légère, caresser chaque voiture.

un vieux truc

"L'arrêt de bus s'appelle Apokalipsi." Emmanuelle Carrère

Poiso de cães do vento

onde volto sempre

gente da linha verde

la nasa sur la terre et tintin sur la lune

ici, toute l'eau qu'il y a sur la terre

et tout le whisky dans la fusée

peux pas m'empêcher

hêtre pleureur

dans le parc du château de Penthes. D'un vendredi au ralenti à l'ombre de vieux géants, Rembrandt et les arbres, pachydermes généreux, je suis sortie les cuisses marquées de faînes.

Já são outros céus

já vesti casaco.

Barragens do Alto Douro: Miranda Picote Bemposta

 

em todo lado, um calor terrível
em todo lado apanhar figos

 

de repente ao sair duma curva da estrada, atravessar uma bolsa fresca de cheiro à hortelã pisada
mas as águas domadas as gentes empobrecidas

e aquele meu vício láconico, que acha que uma labareda é o fogo, uma palavra toda a conversa. Muito pode caber em muito pouco, mas sempre será vago porque à mercê da imaginação alheia.