Jul 31, 2011
Jul 30, 2011
Jul 29, 2011
Jul 25, 2011
bon ça suffit ces conneries
je jure ici tout à fait solennellement que je fais une IMMENSE fête le jour où le citronnier est plus grand que moi ( m'arrive aux yeux, là, aujourd'hui)
Jul 23, 2011
today's riches
did you what did you what
did you learn?
this was dark a day but full.
remember
you sent away a man you couldn't love
he wanted to sort your world by his own alphabet
love has to be like a dress or in winter warm wool
it has to fit
this is hard for oversizes and undersizes
love unfitting like too small shoes hurts so much
you stop going anywhere
did you learn?
this was dark a day but full.
remember
you sent away a man you couldn't love
he wanted to sort your world by his own alphabet
love has to be like a dress or in winter warm wool
it has to fit
this is hard for oversizes and undersizes
love unfitting like too small shoes hurts so much
you stop going anywhere
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la poussière de la souris
le chat
pour mieux venir à l'encontre de ta caresse
déployé hors de son centre de gravité
en déséquilibre
enlève ta main il tombe
déployé hors de son centre de gravité
en déséquilibre
enlève ta main il tombe
Jul 21, 2011
Jul 20, 2011
quarta de ventania
manhã de matrecos com moças e mocinhas
peladas de riso
cabelo nos olhos
é o vento correndo da praia vazia
verde de ondas geladas
verde de ondas geladas
bandeira vermelha alertando para o perigo
de sermos arrastadas para America
matreco ao sol tão velho
as bolas negras de sal aos esses entre caganitas de gaivota
não posso ficar na defesa
diz a mais novinha
fico eu
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Jul 17, 2011
Jul 13, 2011
...
três pequenos diospiros me protegem
duros e verdes
não me deixam entrar e me protegem
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Jul 12, 2011
Jul 10, 2011
cet orange-là
la maison est louée pour quelques jours d'été
au petit matin, le cul par terre dans le potager, dessiner les fleurs de courgette, épanouies, fragiles, compliquées.
à midi le soleil les aura flétries.
alors, en faire des beignets ( ne pas oublier d'enlever les pistils).
amis méfiants, puis enchantés.
racines du provisoire, mes miennes.
au petit matin, le cul par terre dans le potager, dessiner les fleurs de courgette, épanouies, fragiles, compliquées.
à midi le soleil les aura flétries.
alors, en faire des beignets ( ne pas oublier d'enlever les pistils).
amis méfiants, puis enchantés.
racines du provisoire, mes miennes.
Jul 5, 2011
ne savoir que voler (ce que je peux dire)
D'habitude c'est toujours les moineaux.
L'oiseau entre par la fenêtre grande ouverte, se cogne contre l'autre, qui est fermée, et se réfugie dans un coin, sous une chaise.
A gestes lents, j'ouvre la deuxième fenêtre, et me rassieds.
D'habitude l'oiseau en un instant reprend ses esprits, et s'envole.
Là rien.
Encore plus lentement, je déplace la chaise qui me cache la bête.
Les ailes déployées, le bec dans l'impasse à l'angle des deux murs, c'est un martinet noir. Arc à fendre le vent, échoué dans la poussière.
L'oeil vif.
J'approche la main. Il soubresaute, encombré de ses ailes, impuissant.
Finie la lenteur.
Vite je l'attrape, une seconde son coeur battant, ses griffes autour de mon doigt.
Vite le jette à sa liberté.
Je n'ai même pas vu son ventre.
L'oiseau entre par la fenêtre grande ouverte, se cogne contre l'autre, qui est fermée, et se réfugie dans un coin, sous une chaise.
A gestes lents, j'ouvre la deuxième fenêtre, et me rassieds.
D'habitude l'oiseau en un instant reprend ses esprits, et s'envole.
Là rien.
Encore plus lentement, je déplace la chaise qui me cache la bête.
Les ailes déployées, le bec dans l'impasse à l'angle des deux murs, c'est un martinet noir. Arc à fendre le vent, échoué dans la poussière.
L'oeil vif.
J'approche la main. Il soubresaute, encombré de ses ailes, impuissant.
Finie la lenteur.
Vite je l'attrape, une seconde son coeur battant, ses griffes autour de mon doigt.
Vite le jette à sa liberté.
Je n'ai même pas vu son ventre.
Jul 4, 2011
Jul 1, 2011
floraison tardive
Elle aurait bien voulu recevoir en partage la fragilité qui touche, mais lui était échue celle qui irrite. Et la solitude y attenante. Le jour de ses 64 ans, elle dissout de ses larmes le will you still need me, will you still feed me? en sucre pervenche qui décore son gâteau d'anniversaire. Suite à quoi la remarque consolatrice de l'une de ses copines lui fait pour la première fois songer que ce qu'elle a toujours considéré comme une malédiction venue d'en-haut était peut-être tout simplement un vilain défaut de fille unique.
(Parfois on écrit sans trop penser au décor et soudain on voit que les choses se passent quelque part, précisemment. Le tea-room des séchages de cours solitaires, le matin. Appliques en feuillage doré sur papier peint à volutes florales, puits d'amour. Impossible de me souvenir de son nom. Google dit qu'il n'existe plus)
(Parfois on écrit sans trop penser au décor et soudain on voit que les choses se passent quelque part, précisemment. Le tea-room des séchages de cours solitaires, le matin. Appliques en feuillage doré sur papier peint à volutes florales, puits d'amour. Impossible de me souvenir de son nom. Google dit qu'il n'existe plus)
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